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L'aéroport JFK de New York , plaque tournante pour la propagation de microbes

Selon une étude conduite par des chercheurs du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’aéroport John F. Kennedy de New York serait une gigantesque plaque tournante pour les microbes. Il se classe au premier rang des aéroports américains en termes de propagation de bactéries et de virus.

Une étude modélise la propagation des épidémies dans les aéroports américains.

Dans les 10 dernières années, plusieurs alertes de santé publique – comme l’épidémie de

SRAS de 2003, qui s’est étendue à 37 pays et a causé environ 1000 décès, et la pandémie de la

grippe H1N1 2009 qui a tué près de 300.000 personnes dans le monde – ont fait prendre conscience de la vitesse de propagation de nouveaux virus ou bactéries à travers le monde, grâce aux voyages aériens.Contrairement aux modèles existants visant à évaluer la

propagation des épidémies, le nouveau modèle du MIT intègre les tendances liées au mode de déplacement des individus, la situation géographique des aéroports, la disparité concernant les interactions entre les aéroports, et les délais d’attente dans les aéroports. Le but pour les chercheurs est de créer un outil qui pourrait être utilisée pour prédire où et à quelle vitesse une maladie pourrait se répandre suivant les premiers jours de l’épidémie.

Les résultats de ce classement des aéroports américains propagateurs de maladies infectieuses attribue la première place à l’aéroport JFK de New York, suivi de l’aéroport international de Los Angeles, celui de Honolulu (Hawaii), celui de San Francisco, celui de Newark près de New York, et les aéroports internationaux de Chicago et de la capitale Washington. Ce classement ne signifie pas que ces aéroports sont eux-mêmes infestés de maladies mais qu’ils tiendraient une place capitale en termes de propagation d’une épidémie.Ce classement peut surprendre, car si JFK ou les aéroports de Los Angeles et Chicago sont connus pour accueillir un très grand nombre de voyageurs, le trafic de celui d’Honolulu représente à peine 30 % de celui de JFK. “Mais en termes de contagion, il a presque la même importance, en raison de sa localisation“, souligne l’étude. “Le fait qu’il soit dans l’océan Pacifique et ses connections avec des plateformes importantes, éloignées et très bien reliées entre elles, expliquent qu’il occupe le 3e rang“, conclut-elle.“Notre étude est la première à se pencher sur la propagation dans l’espace des phases de contagion aux premiers temps d’une épidémie et à proposer un moyen de prédire quels +noeuds+ –en l’occurrence, des aéroports– conduiront à une propagation plus grande encore“, souligne Ruben Juanes, professeur au MIT. Selon les chercheurs, cette nouvelle approche pourrait aider les autorités à déterminer les mesures les plus appropriées pour contenir l’infection dans des zones spécifiques et à prendre les bonnes décisions quant à la distribution des vaccins ou des traitements dans les premiers jours de la contagion en cas de nouvelle épidémie ou d’attaque biologique.David BêmeSources :New study of disease contagion ranks U.S. airports in terms of their spreading influence – Communiqué du MIT du  23 juillet 2012A Metric of Influential Spreading during Contagion Dynamics through the Air Transportation Network. – Nicolaides C, Cueto-Felgueroso L, González MC, Juanes R. – PLoS One. 2012;7(7):e40961. Epub 2012 Jul 19. (

étude accessible en ligne)Click Here: Putters

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