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Le Revue Prescrire estime qu’une centaine de médicaments sont à écarter

La revue dévoile ce jour sa liste de près d’une centaine de médicaments "plus dangereux qu’utiles" à éviter en raison des risques sanitaires "disproportionnés" qu’ils font courir aux patients.

Pas de Pilule d'Or en 2016 mais deux antcancéreux cités au Palmarès de la revue Prescrire, un indiqué contre le mélanome et l'autre contre le mélanome et le cancer bronchique.

Une base d’analyse sur sept ansCette liste noire, qui recense 91 médicaments, dont 82 vendus en France, à ne pas utiliser, à défaut de les voir retirer du marché, a été établie sur la base d’analyses publiées dans la revue au cours des années 2010 à 2016, soit sept années, explique Prescrire.Pour la première fois des médicaments européens passés au criblePour 2017, la revue a décidé d’inclure les médicaments autorisés dans l’Union Européenne, et analysés au cours de cette même période, qu’ils soit commercialisés ou non en France.Le registre des traitements critiqués est vaste et inclut des médicaments contre le

cancer, 

diabète,

arthrose,

allergies,

maladie d’Alzheimer,

nausées et

vomissements, que les médicaments en cause soient nouveaux ou anciens et les maux visés graves ou bénins.Des risques injustifiés pour les patients”La persistance des firmes à les commercialiser et l’inertie des agences du médicament qui tardent à les interdire totalement exposent les patients à des risques injustifiés”, s’indigne la revue.A titre d’exemple, des médicaments contre le rhume, des décongestionnants, comme la

pseudoéphédrine, exposent à un risque de troubles cardiovasculaires graves voire mortels (poussées d’

hypertension,

AVC,

troubles du rythme cardiaque).D’autres, utilisés pour soulager des maux de gorge ou des toux, comme le Muxol

Muxol ou le

Bisolvon, sans efficacité prouvée au-delà de celle d’un placebo (substance sans action thérapeutique), peuvent entraîner des réactions allergiques et des réactions cutanées graves, parfois fatales.Seulement une dizaine de retraits d’AMM sur près de 100 médicaments à écarterSur la centaine de médicaments recensés par l’inventaire de la période 2013-2016, seulement une dizaine ont fait l’objet d’une suspension ou d’un retrait d’AMM (autorisation de mise sur le marché).”Des décisions prises beaucoup plus souvent par l’Agence française du médicament ANSM que par l’Agence européenne du médicament” (EMA), constate Prescrire. Quant au déremboursement, c’est “un pis-aller” et “une parade” quand l’agence française se heurte à l’impossibilité de retirer un médicament autorisé au niveau européen.Pas de pilule d’Or mais deux médicaments cités au PalmarèsOn l’aura compris, question médicaments, 2016 n’aurait pas été un bon cru car la revue Prescrire n’a décerné de Pilule d’Or. Cependant, deux médicaments, tous les deux en cancérologie, ont été cités au Palmarès :

  • Opdivo® (

    nivolumab), de Bristol-Myers Squibb, indiqué dans le traitement de mélanome

    mélanome métastasé inopérable sans mutation BRAF V600 (n°393) et

    cancer bronchique non à petites cellules métastasé ou inopérable (n°397).

  • Mekinist® (tramétinib), de Novartis Pharme indiqué dans le mélanome métastasé ou inopérable avec mutation BRAF V600, en association avec

    dafrafénib (n°393) (non encore disponible en France).

Cette liste fait l’objet d’un dossier spécial dans son numéro de février, mise en accès libre sur son site: (

http://bit.ly/MédicamentsAécarter2017).Click Here: Rugby league Jerseys

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