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Migraine : un traitement prometteur réduit de 50 % la fréquence des crises

Les personnes souffrant de migraines chroniques, particulièrement difficiles à traiter, pourraient se voir soulagées par un médicament spécifique, l’Erenumab, selon les résultats d’un essai clinique conduit par le laboratoire

Novartis, publiés ce mercredi 18 avril.

La prise de l'Erenumab a réduit le nombre moyen de migraines de plus de 50 % par mois chez près d'un tiers des participants, contre 14 % chez ceux traités avec le placebo.

Cet essai clinique de phase III “Liberty”, conduit par le laboratoire Novartis, montre des résultats significatifs d’un anticorps monoclonal, l’Erenumab, auprès de 246 patients migraineux chroniques, qui ne répondaient pas aux traitements actuels. Ainsi, 39 % des participants à l’étude avaient été traités sans succès avec deux médicaments, 38 % avec trois et 23 % avec quatre.Difficile à traiter, la migraine peut s’installer quatre heures comme trois jours consécutifs et détériorer fortement la qualité de vie des patients. Uwe Reuter, auteur de l’étude, explique que “les traitements préventifs actuels ne marchent pas souvent bien ou ont tellement d’effets secondaires que les personnes arrêtent de les utiliser“.Pendant trois mois, les participants ont reçu des injections mensuelles de 140 milligrammes d’Erenumab ou un placebo. D’après les résultats, la prise du nouveau médicament a réduit le nombre moyen de migraines de plus de 50 % par mois chez près d’un tiers des participants, contre 14 % chez ceux traités avec le placebo.


Concrètement, l’Erenumab a été conçu pour bloquer les signaux de douleur dans le cerveau, en visant spécifiquement le récepteur CGRP, qui joue un rôle crucial dans l’activation de la migraine.Après trois mois de traitement, les individus traités avec l’Erenumab avaient trois fois plus de probabilités de réduire de moitié le nombre de jours passés avec une migraine que ceux traités avec le placebo, selon l’étude. Ils ont également réduit l’utilisation de médicaments en cas de crise.Aucun des participants sous Erenumab n’a arrêté le traitement en raison d’effets secondaires, précise l’étude.Ces travaux seront présentés dans le cadre de le 70e réunion annuelle de l’American Academy of Neurology, qui se tiendra à Los Angeles du 21 au 27 avril.Click Here: st kilda saints guernsey 2019

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