Le bonheur des proches, les retrouvailles, les embrassades… 195 ressortissants français ont été exfiltrés de Khartoum (Soudan), mercredi 26 avril. La capitale soudanaise est actuellement en proie à une guerre des chefs. Un fonctionnaire de l’Union européenne arrive avec sa femme et ses enfants. “D’une minute à l’autre, cela a basculé. On a entendu des tirs et directement de l’artillerie. En 30 secondes vous comprenez. Là, on est restés neuf jours à la maison”, explique-t-il.
“On a vu des cadavres sur la route”
Quelques minutes plus tôt, l’avion a atterri à Roissy, en présence de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Ce fut une opération d’évacuation à hauts risques. Il a fallu repérer et géolocaliser les ressortissants dans la ville, leur donner des lieux de rassemblement, puis les convoyer vers l’aéroport, parfois sous les échanges de tirs. “Durant le trajet pour être évacués, on a vu des cadavres sur la route”, confie une femme sur le tarmac. Les évacuations de Français par voie aérienne sont terminées, la guerre en revanche continue.
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