mobanmarket“La souffrance, c’est très rassurant : ça n’arrivequ’aux vivants“ déclarait Renaud dans sa chanson “Cent ans“.Alors même que la douleur est l’un des tous premiersmotifs de consultation médicale, cette sensation toutepersonnelle dans ses dimensions physique et psychique a longtempseu du mal à s’exprimer et à trouver uneécoute bienveillante de la part du corps médical,
Mais la relation des Français avec la douleur aconsidérablement évolué en quelquesannées. Ils ne se contentent plus de serrer les dents, ilsen parlent et veulent des solutions, c’est ce querévèle un sondage IPSOS-Janssen-Cilag.
C’est vrai dans leur rapport avec leur entourage, 60 % despersonnes interrogées déclarant ne pas hésiterà en parler autour d’eux et, petite révolution,c’est également vrai avec le corps médicalpuisque 87 % des personnes interrogées jugent qu’ilest facile d’en parler à leur médecin. Ils sont69 % à penser que leur médecin prend de mieux enmieux la douleur en considération.
L’époque de la douleur rédemptrice paraîtbien loin : 82 % des sondés considèrent qu’iln’est pas normal d’accoucher dans la douleur et 75 %estiment qu’un homme peut se plaindre lorsqu’il a mal,jetant aux orties la conception du mâle “dur à cuire“.L’effet de génération est à ce sujetparticulièrement perceptible puisque les personnes de plusde 70 ans sont près de 33 % à continuer àpenser le contraire. Quant aux moins de 24 ans, ils pensentà 53 % qu’il faut accepter la douleur dans certainscas, peut-être faute d’en avoir éprouvéles effets eux-mêmes.
L’apport des médicaments et des opiacés enparticulier est souligné, 68 % des personnesinterrogées jugeant même que les médicamentsdevraient dans tous les cas permettre de supprimer la douleur.
L’utilisation de la morphine dans le traitement de certainesdouleurs semblent bien acceptée. 74 % affirment qu’ils’agit du plus puissant des anti-douleurs, tout enconsidérant que son utilisation doit êtrelimité (66 %) la dépendance étant lacontrepartie la plus souvent envisagée (63 %).Click Here: Geelong Cats Guernsey