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Bientôt une taxe sur les UV aux Etats-Unis ?

Après avoir envisagé de taxer les opérations de chirurgie esthétique -par une “botax“, en allusion au botox- les américains envisageraient désormais d’instaurer une “tanning-tax“, où comment taxer les séances de bronzage en cabines UV.

A l’origine, la “botax“ devait taxer à hauteur de 5 % tous les actes de chirurgie esthétique non médicaux. Une façon pour le gouvernement américain de récupérer un part de l’énorme gâteau qu’est devenu le marché de la chirurgie esthétique aux Etats-Unis*. Mais c’était sans compter sur les contestations des praticiens qui ont considéré ce nouvel impôt comme “une taxe discriminatoire contre les femmes“, qui représentent 86 % des patientes aux Etats-Unis.Le lobby a donc fait pression et a proposé en retour une nouvelle taxe : la “tanning tax“, qui consisterait à taxer à hauteur de 10 % les séances de bronzage en cabines UV.
Pour tenter de combler le déficit du système de santé américain, on s’en prend toujours à la vanité de certains mais cette fois avec un argument qui donne bonne conscience : les cabines UV sont en effet considérées comme néfastes en cas d’abus, qui peuvent

provoquer des cancers de la peau.
Pour le président de l’American Academy of Dermatology Association, cette taxe sur les UV est “une meilleure alternative à la “bo-tax“ et elle aidera par chance à réduire le nombre de cancers de la peau sur le long terme“.Avec cette nouvelle taxe, le gouvernement US table sur une rentrée d’argent de 2,7 milliards de dollars sur 10 ans, là où la “botax“ devait en rapporter 5,8. Problème, les professionnels des UV estiment qu’il leur sera impossible de débourser une telle somme d’argent. Ils se considèrent comme les boucs émissaires dans une affaire où les lobbys des plasticiens sont ultra-puissants…
Jessica Xavier
Click Here: los jaguares argentina* Les Américains ont dépensé plus de 10 milliards de dollars en opérations de chirurgie esthétique en 2005 – Source nbcwashington.com juillet 2009Source : nbcwashington.com et wallstreetjournal.com, janvier 2010

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