mobanmarketLe nombre de patients ayant subi une chirurgie pour soigner un cancer du testicule a progressé de plus de 33% entre 1998 et 2008 en France métropolitaine, selon les dernières données publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire(BEH) de l’Institut de veille sanitaire(InVS), mardi 21février.
Le nombre de Français opérés pour un cancer du testicule en forte hausse sur dix ans.
Un cancer rare de bon pronosticL’incidence du
cancer du testicule augmente dans la plupart des pays développés tandis que la mortalité est en forte diminution (174 cas décès observés en France entre 1984 et 1988 contre 94 entre 2004 et 2008). Cette diminution est due au traitement à base de sels de platine qui permet de guérir la grande majorité des cancers du testicule, même métastasés d’emblée.Le nombre de nouveaux cas de cancers est normalement mesuré grâce à des registres qui couvrent 20 % de la population. Ces données sont ensuite extrapolées à l’ensemble de la population. Mais pour le cancer du testicule, les données régionales ne sont pas produites de cette façon, du fait d’un nombre trop faible de cancers du testicule. De très bon pronostic, le cancer du testicule frappe entre 20 et 35 ans. En 2005, le cancer du testicule représente 0,6 % de tous les cancers chez l’homme et 0,06 % de l’ensemble des décès par cancer en France. Son incidence (nombre de nouveaux cas par an) augmente régulièrement depuis une vingtaine d’années.De plus en plus de patients opérés depuis 20 ansAfin de compléter ces données, qui nécessitent des délais de compilations de registres de plus de trois ans, une équipe de l’Institut de Veille Sanitaire a travaillé sur les bases médico-administratives de l’assurance maladie et du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). Le traitement de ce cancer étant essentiellement chirurgical.Au total, près de 21 179 séjours pour opération d’un cancer du testicule ont été observés en France. Les chiffres présentés révèlent que l’âge moyen au diagnostic était de 37 ans au cours de cette période. Les experts du BEH précisent que le taux de patients opérés est passé de 5,1 pour 100 000 personnes-années en 1998 à 6,7 pour 100 000 en 2008, soit une hausse annuelle de 2,5 %. Le BEH met en évidence des disparités régionales, avec un taux de patients opérés plus élevé en Alsace, en Lorraine, en Bretagne, et dans les Pays-de-la-Loire, et un taux moins important en Languedoc-Roussillon et en Ile-de-France. Des écarts qui ne sont pas expliqués.L’augmentation du taux de patients opérés pour cancer du testicule observée est cohérente avec les analyses de tendances de l’incidence nationale. “Ces données issues du PMSI permettent donc une surveillance épidémiologique de ce cancer, en particulier pour les études de variations géographiques“ précise les auteurs. Cependant, elles ne pourront pas permettre, comme les registres, la surveillance des types histologiques de ce cancer.David BêmeSource :Évolution nationale et variations régionales du taux de patients opérés pour cancer du testicule en France, 1998-2008 – BEH n°7-8-9 – 21 février 2012Click Here: geelong cats guernsey 2019