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Le Liberia protège ses requins, ses raies et… ses petits poissons

Légale ou illégale, la pêche est vitale pour la population du Liberia. Cette activité fait vivre environ 33 000 personnes. Les deux tiers des protéines animales consommées par les quelque cinq millions d’habitants proviennent de la mer, selon Environnemental Justice Fondation (EJF).Mais la supêche des requins et des raies expose ces espèces à un risque pur et simple d’extinction. Leur disparition des eaux de l’Atlantique, aux abords du Liberia, aurait des conséquences catastrophiques pour les récifs coralliens et les herbiers marins, qui constituent des habitats essentiels au développement des poissons, a expliqué l’ONG, qui milite depuis 2013 pour la préservation de ces deux espèces.Elle attend donc beaucoup du programme de protection gouvernemental, annoncé dès novembre 2018, auquel elle a étroitement collaboré auprès de l’Autorité nationale de la pêche et de l’aquaculture. Ce plan prévoit une collecte d’informations sur les requins et les raies, dont la présence est essentielle pour l’équilibre de l’écosystème marin.Sauvegarder la sécurité alimentaireDes données seront également recueillies localement sur la pêche légale ou illégale. Le gouvernement libérien lutte d’ailleurs activement contre la pêche non autorisée. Depuis 2017, l’opération Solla Stella a conduit à l’arraisonnement de 13 navires avec l’aide de l’ONG Sea Shepherd.En assurant un meilleur suivi de ces populations, inexistant jusqu’à présent, l’EJF estime que “non seulement, cela fera du Liberia un pays en pointe dans la protection des océans en Afrique de l’Ouest, mais cela contribuera à sauvegarder la sécurité alimentaire et le niveau de vie de dizaines de milliers de Libériens.”Requins et raies sont particulièrement vulnérables en raison de la lenteur de leur croissance. En effet, leur maturité sexuelle est atteinte tardivement et leur taux de reproduction est faible, selon l’ONG. Un quart des individus de ces deux gros poissons est menacé par la surpêche à travers le monde.Des solutions à long terme“Le suivi précis des populations et une gestion durable de ces espèces sont essentiels pour mettre en place des solutions à long terme, tant pour la communauté des pêcheurs du Liberia que pour l’écosystème dont ils dépendent”, a souligné la directrice de l’Autorité nationale de la pêche et de l’aquaculture, Emma Glassco.“Les requins se font rares. Si cela continue, cela va affecter la vie des populations et nous sommes bien obligés de les sensibiliser à ce danger”, souligne Augustine Fayiah, chef de projet de la cellule locale de l’EJF. L’ONG dit avoir recensé “19 sortes de requins et raies au Liberia et toutes sont sur la liste rouge des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature, dont le grand requin-marteau et le diable de mer”, une raie dont la taille peut atteindre plus de cinq mètres d’envergure.Click Here: West Coast Eagles Guernsey

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