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Le « plaisir masochiste » de Thomas Dutronc

A l’occasion de la sortie de son nouvel album Eternels, jusqu’à demain, (Mercury/Universal), il parle des femmes de sa vie. Françoise Hardy, sa mère, arrive en tête. Avec émotion, il raconte cet amour, (« l’un des plus grands ») qui les lie et le « plaisir masochiste » qu’il a à l’écouter. Il évoque aussi l’amoureuse qui partagea longtemps sa vie…

Il y a quelques semaines, Françoise Hardy avait dû interrompre la promotion de son livre Avis non autorisés. Souffrant depuis quelques années d’un cancer du système lymphatique, elle était tombée. Les nouvelles n’étaient pas bonnes. Le pire était à craindre. Le pire, Thomas y a pensé. « Dans ces moments où le lien qui retient à la vie est si ténu, d’un coup, l’amour qui a toujours été là se manifeste avec une force incroyable », nous confie-t-il dans le magazine, avant d’ajouter, cherchant à dominer son émotion : « Je me suis rendu compte à quel point l’amour d’une maman est extarordinaire, essentiel, définitif. L’un des plus grands. »

Sur un registre plus léger, il laisse s’exprimer le fan de la chanteuse Françoise Hardy qu’il dit être. « Je l’écoute beaucoup et j’adore la faire découvrir à des copains qui ne la connaissent pas bien. Parfois je me demande si j’aurais ce même plaisir masochiste à écouter des chansons qui me rendent triste et me foutent le cafard, si ce n’était pas ma mère ! »

De cette mère, il loue la tendresse, même si celle-ci ne se donne pas d’emblée, non par retenue délibérée ou par pudeur, mais parce que Françoise Hardy a cette façon speed, parfois psychorigide d’aborder la vie. Mais avec lui, elle a su se montrer câline, démonstrative, pas étouffante, mais fusionnelle. Elle a su trouver le bon dosage entre les règles de politesse, de respect et le doux parfum de l’amour inconditionnel d’une mère pour son fils. Sans doute une des raisons majeures pour lesquelles Thomas est aujourd’hui cet homme sensible et équilibré.

D’autres femmes ont compté pour lui. Madeleine Hardy, cette grand-mère maternelle qu’enfant il avait baptisé « Adé », sans trop savoir pourquoi. Mais aussi celle dont il ne dit pas le nom, qui a partagé sa vie pendant des années, et dont il s’est séparé récemment. « Elle m’a appris l’écoute, la générosité, la gentillesse sans calcul et l’élégance.” En amour, il reconnaît être « trop sensible, un peu à l’ancienne, dans le sens où j’aime être materné. »

Dans le magazine, il parle également de son autre grand-mère, Madeleine Dutronc ; de sa grand-tante mère supérieure dans un couvent dominicain, « un exemple », morte à presque cent ans ; des figures féminines auxquelles il doit ses premiers émois de « garçon ». Et pose pour nous au Pavillon de la Reine, bel hôtel de la Place des Vosges, à Paris.

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Découvrez mercredi dans Gala toute l’interview de Thomas Dutronc.

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