Le tennisman, actuellement à Melbourne pour disputer l’Open d’Australie, n’hésitera pas une seconde : si son épouse accouche, il sautera dans le premier avion pour la rejoindre à Londres. Finale ou pas.
Bébé d’abord. Andy Murray est catégorique. Il n’hésitera pas une seconde, pliera bagages et raquettes pour sauter dans le premier avion pour Londres si son épouse, Kim, venait à accoucher pendant l’Open d’Australie (dont la finale aura lieu le 31 janvier).
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A 28 ans, le champion est prêt à rater une finale de Grand Chelem. «Mon enfant est plus important, et ma femme est plus importante qu’un match de tennis, oui», a t-il prévenu en conférence de presse d’avant-tournoi, ce week-end, à Melbourne. On pourrait donc vivre une grande première dans le milieu de la petite balle jaune par ailleurs secoué par une affaire de paris truqués (des dizaines de joueurs seraient soupçonnés). Mais revenons au futur papa qui a confié: «Je pense tous les jours au bébé. C’est un grand changement qui s’annonce. Je suis sûr que c’est ce que tout le monde pense à quelques semaines d’avoir son premier enfant. Quand je travaille, je ne me laisse pas distraire, mais quand la séance se termine, c’est un peu différent bien sûr»…
Imaginons donc que l’Ecossais se hisse en finale – une hypothèse loin d’être extravagante puisqu’il a disputé quatre des six dernières. Imaginons que baby Murray se décide à pointer le bout de son nez avec quelques jours d’avance – un postulat loin d’être insensé, on connaît l’impatience de certains nouveaux nés en la matière. Alors papa Andy laisserait en plan le tournoi, ses organisateurs, ses spectateurs et ses millions de téléspectateurs. Tant pis pour l’Open d’Australie. Tant pis pour son palmarès. Tant pis pour la polémique. Novak Djokovic a d’ores et déjà apporté son soutien à son rival. « Je me suis retrouvé dans la même situation en 2014, en Chine. J’étais prêt à faire mes bagages », a assuré le Serbe. Pas sûr que les organisateurs soient aussi compréhensifs.…
Par Claire Mahier