Soucieux de son poids au point de peser le moindre aliment, Julien Clerc a appris à lâcher du lest et s’accorde aujourd’hui davantage de plaisir dans ses assiettes.
En 1999, Julien Clerc ouvrait sa cuisine aux caméras d’Envoyé Spécial pour parler diététique. Préoccupé par sa ligne et par “respect pour son public“, le chanteur suivait alors un régime strict et avait pour habitude de peser ses aliments. Une manie survenue à la suite d’un contrôle de routine chez une rhumatologue. “Elle m’avait dit sans trop d’ambages que j’avais pris du poids, confie-t-il aujourd’hui dans une interview accordée au Figaro. Cela m’avait vexé, et avait été le déclencheur d’un régime.” S’en sont suivis plusieurs mois de “grammage” durant lesquels le père de cinq enfants se bourrait alors “de trois bols de potage Picard avec du lait écrémé” et “s’inventait des sauces sans huile“.
Dix-huit ans plus tard, Julien Clerc a rangé sa balance au placard, mais veille toujours de très près à son alimentation : “Je sais encore aujourd’hui à quoi correspondent 50g de pain, 100g de riz, etc., même si je ne pèse plus rien, concède-t-il avant d’expliquer combien il est important d’éviter les repas copieux au moment du dîner : “Il ne faudrait manger qu’une soupe, comme les papys. Mais malheureusement, je dîne encore souvent dehors. En tournée, en revanche, je ne le fais plus du tout. Les fameux dîners post-concerts, c’est terrible, et j’ai totalement arrêté.“
Se décrivant lui-même comme un “gourmand“, le chanteur expatrié à Londres s’autorise quelques plats en bistrot ou en brasserie. Quant à ses mets préférés, Julien Clerc apprécie particulièrement les accras de morue, la blanquette de veau, le gigot et le poulet rôti, “un must” selon lui.
Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage