Il y a quelques mois la présidente de l’association “Femme et libre”, portait plainte contre Bertrand Cantat pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner” dans l’affaire du suicide de son ex-femme Krisztina Rady. Depuis, la plainte a été classé sans suite mais le chanteur a décidé de contre-attaquer.
Il a décidé de porter plainte à son tour. 15 ans après le décès de Marie Trintignant, pour laquelle il a été condamné à une peine de prison de huit ans, Bertrand Cantat a décidé, il y a quelques mois de sortir de l’ombre. Si son retour à la chanson a été sujet à polémique, avec une campagne de promotion que beaucoup ont trouvé indécente, Bertrand Cantat a du à nouveau faire face à ses démons avec la plainte en janvier de Yael Mellul, présidente de l’association “Femme et libre” pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner”.
En effet, de nouveaux témoignages dans la presse pouvaient laisser entendre que le suicide de l’ex-femme du chanteur de Noir Désir, en janvier 2010, était directement lié à des abus et des violences subies par celle-ci. Mais le 1er août dernier, la plainte a été classé sans suites par le tribunal. Selon la procureure de la République de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, les nouveaux éléments “n’ont pas permis de caractériser que le suicide (…) était en relation avec des violences physiques ou psychologiques commises sur elle par Bertrand Cantat”. Le chanteur a donc décidé de contre-attaquer en portant plainte à son tour contre Yael Mellul pour “accusation calomnieuse”.
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